La Cachette

Nous continuons le travail de Charlotte Perriand en offrant des vues et des cadrages sur le paysage et en transformant La Cachette en paysage intérieur à arpenter, à contempler et à habiter. Le cheminement, représenté par les lignes, devient alors le fil conducteur de l’hôtel. Les clients et usagers prolongent et préparent leurs expériences extérieures (activités outdoor) à l’intérieur de La Cachette.

L’hôtel La Cachette est à la fois un lieu de départ, un lieu de refuge mais aussi un lieu que l’on parcourt. Le chemin se matérialise de multiples façons. On retrouve notamment un motif unique de la véritable courbe topographique du Massif de la Vanoise, du secteur des Arcs et de la vallée de Bourg-Saint-Maurice (réalisé à partir de la carte IGN du territoire), sur le sol de tous les espaces communs.

Penser les espaces c’est aussi penser leur usage et leur accessibilité.

L’ancienne galerie entre l’hôtel et le restaurant est métamorphosée et agrandie.

Autrefois un lieu de passage, grâce à l’extension, cet espace devient le cœur du
projet : un lieu de vie central ouvert sur l’extérieur accueillant l’espace bar et l’espace de travail partagé. Que l’on vienne de l’hôtel, de l’extérieur, ou du restaurant, on traverse ce nouvel univers, celui de La Cachette.

L’élément principal est la cheminée centrale imposante autour de laquelle on va se retrouver. Elle fait écho à Charlotte Perriand et à sa volonté de créer des espaces où on peut se retrouver. S’asseoir au coin du feu, contempler le paysage, se réunir ou travailler depuis cet espace authentique et chaleureux face à la montagne.
Une guirlande lumineuse au plafond rappelle la traditionnelle descente aux flambeaux, le tracé et le croisement sur les pistes.

Afin de proposer une offre d’hôtellerie plus adaptée aux nouvelles façons de travailler et de voyager, un espace coworking a été imaginé : chaleureux, ouvert sur l’extérieur et fonctionnel.

Les cordages suspendus au-dessus des espaces de travail créent une zone d’intimité en formant une sorte d’alcove.

Le verrier très pur, au rythme aléatoire, se compose d’un jeu d’équerres de couleurs primaires d’inspiration Perriand et font office de séparateurs.
Le luminaire au-dessus du bar rappelle à nouveau le chemin, le mouvement, le virage.
L’utilisation d’une faïence effet brulé texturé fait référence aux cernes de bois.
Pour alléger le comptoir, l’utilisation de plinthes miroir donnent au bar un effet de lévitation.

Des artistes locaux sont également intervenus pour habiller les murs. 4 photographes exposent leur vision de la montagne à travers des photographies en noir et blanc : Dominique Daher (5^ème étage), Manu Reyboz (6^ème étage), Karim-Olivier Bourakkadi (7^ème étage) et Alexandre Gendron (8^ème étage).

Les peintures murales, dont la couleur diffère en fonction des étages, ont également été réalisées par une artiste locale, Julienne Rat-Patron.

L’équipe Patriarche a également créé le nouvel univers graphique de l’hôtel La Cachette : les logos et sa gamme chromatique.

Le logo est inspiré des façades inclinées spécifiques d’Arc 1600 qui permettaient de profiter du soleil ou de se protéger de la neige selon l’orientation.

Le logo en escalier rappelle également la structure du bâtiment avec les multi-niveaux et les terrasses en cascade.

L’hôtel La Cachette nous raconte une histoire. L’histoire d’un lieu emblématique inspiré par Charlotte Perriand. Au cours de son parcours, le visiteur peut décourvrir les photographies de l’hôtel, comme mémoire architecturale.

La montagne comme paysage exterieur qui nous accueille à l’intérieur. Le visiteur est invité à arpenter le chemin tracé par une ligne graphique et narrative. Cette ligne évoque à la fois les cartes topographiques, les chemins balisés et les cîmes. Elle peut être courbe, droite ou brisée.

Le bois, matériau durable évoquant la montagne, a été utilisé sur l’ensemble de la signalétique. Les panneaux et signalisations ainsi créés accompagnent et guident le visiteur tout au long de sa déambulation.